5 janvier 2010
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11:39
Le dernier stage de pratique professionnelle à l'hôpital Necker touchait à sa fin ainsi que mon séjour à Paris.
Nous avions eu la chance de pouvoir apprendre la technique pure de tous les actes infirmiers : injections, réfection des pansements, perfusions, alimentations.... avant notre dernier stage. Le tout avec du matériel de la dernière technologie : seringues et aiguilles jetables, kit pour les pansements en petits plateaux individuels...(ceci est important car, encore à ce moment là, on piquait avec des seringues en verre). Technique en main, il ne nous restait plus qu'à mettre en pratique la gestuelle mais surtout à apprendre la surveillance et les raisons des pratiques en question.
En effet, n'importe qui peut faire une piquouse techniquement mais nous ne faisons pas 3 ans d'études après le bac pour rien.
Le principal, c'est à dire la raison thérapeutique, la surveillance et les réactions à adopter en fonction sont à saisir.
grande Mosquée de Paris Grande Synagogue de Paris
De plus, Necker étant un établissement recevant des patients de tous horizons, nous avons eu la chance d'avoir des cours très particuliers.
De plus, Necker étant un établissement recevant des patients de tous horizons, nous avons eu la chance d'avoir des cours très particuliers.
3 heures avec le chef de la Mosquée de Paris, 3 heures avec le Grand Rabbin de Paris et 3 heures avec un prêtre catholique. Notre Dame de paris
Ceci afin de nous donner les bases de chacune des trois grandes religions monotéïstes et de savoir adapter nos actes et réactions dans le respect de chacun.
A la fin de ce stage en néphrologie adulte, pré-greffe rénale, j'ai eu un moment fort de ma vie. L'infirmière qui m'avait suivi durant ces 3 semaines me rendit ma note de stage (18/20) en me disant : "je n'ais pas le droit de te mettre plus pour une première année mais saches que tu seras une excellente infirmière. je regrette de savoir ton départ de la ville. J'aurais aimé travailler avec toi".
C'est donc le coeur gonflé à bloc et l'esprit tranquille que je quittais paris.
En effet, une année passée à chercher à me loger sans y arriver, le transfert de mon dossier avait été demandé sur Mont-de-Marsan. Mon grand-père maternel décidé à m'offrir le gîte, le couvert ainsi que la mobilette pour finir mes 2 dernières années d'étude (3 si je venais à devoir redoubler).
Le transfert fut accepté car j'avais un dossier en béton : 15 /20 de moyenne en stage et 17/20 de moyenne à l'écrit.
Je fis mes adieux à Christine mais je ne quittais Paris qu'à la fin du mois de juillet.
J'avais trouvé un poste d'aide-soignante auprès de la Clinique d'Ermont. En effet le passage de la première à la deuxième année donnant l'équivalence du diplôme d'aide soignante.
Je fis mes premières armes dans cet établissement et le choc fut assez violent. Je me rendis vite compte que, tout examen qui soit en poche, la réalité du métier s'apprend "sur le tas".
Par contre, j'étais trop préoccupée par mon apprentissage et par mon transfert dans le Sud-Ouest pour ne pas avoir fait attention au pire du métier : les collègues.
Et pendant ce temps Kaallo sortait toujours avec Lolo.
Et pendant ce temps Kaallo sortait toujours avec Lolo.
Quelques jours chez mes parents, alors domiciliés à Narbonne et puis arrivée du monstre dans les Landes. Aïe !