Comment, en découvrant Internet, une femme découvre l'horreur de sa vie. De quelle façon s'en sortir ?
Février 1995.
Je suis enceinte de 8 mois. Le bébé, posé en travers appuie de tout son état sur mes veines des membres inférieurs.
Le retour veineux ne se faisant pas, j'avais 8 litres d'eau dans les jambes. Je ressemblais à éléphant-man et la marche m'était très pénible.
Amener ma fille à l'école, à 200 mètres, me prenait 10 minutes.
C'est pour cela que je l'envoyais seule, la guettant du regard depuis mon 4ème étage.
Mais pour la récupérer, il me fallait y aller. La maternelle ne lachant pas les enfants seuls, c'est bien normal, malgré la situation.
.
Un soir, Cécile refuse de manger et demande à aller au lit.... Ce n'était pas normal !
.
Le lendemain matin, rien ne va plus.... J'appelle SOS Médecin.
Et revoiçi le même grand black que quelques mois plus tôt.
Il était très inquièt : "C'est une appendicite à opérer très rapidement ! Mais, je n'étais pas déjà venu pour la même chose il y a quelques temps ?"
Je lui expliquais le déroulement du passage aux urgences... il prit le téléphone, et, précisa au 15 l'urgence de la situation afin que Cécile soit prise au plus vite.
.
Branle-bat de combat. Je prépare Cécile, un petit sac pour elle et pour moi et nous voilà parties aux urgences... par le bus.
En effet, mon mari ayant besoin de la voiture et ne voulant pas être en retard au boulot, nous plantât là.
.
Et le processus lent mais bien rôdé des urgences recommençat... Et il fallut, de nouveau, se battre... et pour quel résultat...
.
Je viens de décrocher un boulot à plus de 3 heures de chez moi par l'autoroute. Castelnaudary/Vitrolles ne se faisant pas comme cela, je ne vais pas être dispo comme je l'aurais souhaité pour vous.
Je suis sortie de mon hibernation, mon CAP probablement réussi, mais je vais être un peu coincée comme dans cette vidéo.
Je ferais mon possible afin de venir vous visiter toutes et tous.