Trois jours de "vacances" et retour à Strasbourg.
Afin de couper cette route Mont de Marsan-Strasbourg : un château de la Loire. Lequel je ne sais plus car nous en faisions un dans chaque sens à chaque trajet.
.
Retour au boulot. La bonne soeur avec laquelle je travaillais avait toujours le secret espoir de mon mariage à l'Eglise.
Ma réponse négative ne lui convint pas mais elle ajouta : " ce n'est pas grave, tu peux toujours te marier religieusement plus tard." Je ne savais pas encore pourquoi elle avait dit cela mais je finirais par le découvrir...hélas !
.
15 jours de travail, en plein mois d'août avec son manque de personnel pour cause de congés annuels. Les choux et le tourin furent vite oubliés.
.
Puis nouveau départ pour Mont de Marsan pour le mariage de ma soeur.
Pour cette occasion, je m'étais confectionné une robe en satin rose (saleté à coudre car le tissu glisse en permanence malgré le surfilage) bustier à armatures. Le tout monté sur une jupe juste au-dessus du genou recouvrant un jupon à empiècement aux hanches fait de 8 mètres de tulle. Tulle lui même bordé de satin du même rose.
Un très gros travail surtout lorsque l'on sait que j'avais fait tout ceci à même le sol moquetté : découpe et couture avec la machine à coudre elle aussi au sol....
.
Arrivée à Mont-de-Marsan, avec ma marraine, nous avons remanié les robes de ses filles utilisées pour mon mariage : baudriers de satin bicolore, relevé d'un angle du tulle, petits noeuds sur les robes et en rappel dans les cheveux ainsi que la confection de petits paniers pour les pétales de roses.
.
Cérémonie à la mairie de Mont-de-Marsan durant laquelle Monsieur le Maire nous avait affublé d'un discours interminable pour cause de connaissance personnelle avec le marié.
Cérémonie religieuse dans l'église de la Madeleine avec trompette (copain du marié). Ne souhaitant pas participer à ce sacrement, je restais avec mon mari ainsi que deux oncles au café jouxtant l'église en attendant que tout cela se termine.
Ma mère fut très en colère de cet étât de fait mais, vu la longueur de la cérémonie, nous amena régulièrement les enfants à garder... comme quoi, nous servions au moins à quelque chose. Mais Pascal n'avait pas du tout aimé que nous ayons eu à payer les consommations de tout ce petit monde. Il grommela qu'il exigerait le remboursement des sommes auprès des parents concernés, mais le moment venu : "non ce n'est rien, ça nous a fait plaisir"....
.
Le mari de ma soeur étant pompier de carrière ainsi que rugbyman, une haie d'honneur fut faite avec ballons ovales et rampes incendie.
.
Le vin d'honneur...
.
Le repas : une entrée merveilleuse de cassolettes chaudes de foie gras frais aux pommes...un tel régal que j'en mangeais trois. La fatigue accumulée depuis les derniers mois et les cassolettes : kinia malade au point de n'avoir que le temps de sortir de la salle et de tomber dans les pommes.
.
Ma mère était furax que mon "comportement" inadmissible et soit disant programmé de ma part afin de punir ma soeur de la date de son mariage.
Pascal, lui, me demanda de faire un effort jusqu'au dessert car il voulait manger des choux et surtout savoir s'ils étaient moins bons que les nôtres.
Pas de bol pour lui. La pièce montée arrive, traditionnelle accompagnée d'instruments de pompier mais visiblement trop petite pour tout le monde. En effet, les choux avaient été comptés pour la famille immédiate. Pour les autres : vacherin aux fruits rouges.
Une part de vacherin en plus et Kinia, à la limite de l'hospitalisation. Nous quittions le repas et la fête et ma mère...
Le lendemain, dimanche, malade semi inconsciente et le lundi retour à Strasbourg.
VIVE LES MARIES !
.
.