Agen toujours. Un musée. Une ancienne maison de noble devenue tour à tour prison puis musée.
Je l'ai visité au moins 15 fois.
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Dans l'entrée une salle ronde qui devait servir d'accueil des invités à l'époque de la noblesse. En plein centre de ce salon, la statue monumentale d'un taureau. On parle de statue monumentale à partir du moment que celle-ci dépasse l'échelle du 1.
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Donc un taureau, rien d'étonnant en cela nous sommes à Agen, pays de corridas. Un taureau en je ne sais quel métal mais de superbe manufacture.
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Il est bien évident qu'il était interdit de le toucher et à plus forte raison de monter dessus.
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Mais je voulais monter dessus. Le chevaucher, juste pour le plaisir de franchir l'interdit et d'être capable de le faire.
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Le gardien me surveillais comme tous les autres visiteurs.
Je discutais souvent avec lui, de tout mais pas de rien. Culture et explications des diverses salles du musée. surtout de celles du sous-sol.
En effet, l'immeuble ayant été prison un long moment, au sous-sol étaient les salles de "torture" passive. C'est à dire que l'on pouvait contempler les anneaux et chaînes maintenant les prisonniers aux murs...
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Une fois, deux fois, quinze fois, je fis la visite de ce musée que ce soient les parties fixes que les parties temporaires.
Et, à force d'échanger avec le surveillant, sans que personne ne puisse nous voir (il n'y avait pas de caméras), sans que cela ne puisse avoir la moindre répercussion sur le poste et l'avenir professionnel dudit gardien, je touchais le taureau.
Je le touchais, il était doux et chaud pour du métal.
Je le touchais et je grimpais dessus.
Victoire ! J'ai chevauché, en jupe, le taureau du musée.
Une véritable amazone.
Et pour le fun je grimais la chasseresse au tir à l'arc.
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N'oublions pas que je suis née à Mont-de-Marsan, département des Landes,
N'oublions pas que je joue dans une bandas (du trombone),
N'oublions pas que je suis monitrice de gymnastique acrobatique,
N'oublions pas que je hais les corridas.
Alors cette vidéo devrait vous plaire autant qu'à moi.
Je vous présente, la seule raison qui me fait aller dans une arène :
les courses landaises.
(ce sont des vachettes et non des taureaux car ces dernières sont plus vives)
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